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Partir à l’autre bout du monde séduit de plus en plus de voyageurs. Découvrir un pays étranger et s’immerger dans une culture inconnue est exaltant : cela nous permet d’élargir notre horizon et de nous ouvrir à la diversité. Or, il est aujourd’hui facile de partir n’importe où autour de la planète pour en visiter les régions les plus reculées.
Voyager à l’étranger nécessite une préparation méticuleuse qui ne doit pas faire l’impasse sur les précautions sanitaires. C’est pourquoi bénéficier de conseils avisés sur ce point avant de partir est toujours bénéfique. L’un des risques les plus importants auxquels les voyageurs s’exposent, quelle que soit sa destination, est l’eau contaminée. Pour contourner ce problème, il suffit d’adopter un comportement réfléchi et de choisir des solutions appropriées.
Aujourd’hui, 1 voyageur sur 5 visite une région tropical ou subtropicale. Ce sont des pays avec un contexte sanitaire particulier et il est important de changer ses habitudes en ce qui concerne l’eau, y compris dans les grandes métropoles.
En moyenne, 1 touriste sur 4 en voyage dans un pays lointain est touché par la diarrhée. Dans certaines régions, le taux de voyageurs touchés atteint 80%.
En voyage, le principal risque sanitaire est l’infection par un agent pathogène tel qu’une bactérie, un virus ou un protozoaire, qui sont présent dans l’eau ingérée. Les déjections humaines et animales représentent la principale cause de contamination.
Les trois familles de micro-organismes pathogènes :
Les bactéries sont des organismes unicellulaires qui se reproduisent très rapidement dans les environnements chaud et riches en nutriments tels que l’eau. Certaines bactéries ne sont pas dangereuses pour la santé. Cependant, les risques sont accrus lorsque l’eau potable est souillée par des déjections animales ou humaines. Elle doit alors être désinfectée à l’aide de produits chimiques ou filtrée grâce à un micro-filtre capable d’éliminer les micro-organismes.
Les virus ont besoin d’une cellule hôte vivante pour se multiplier car ils n’ont pas de métabolisme propre. En raison de leur taille minuscule, ils sont très difficiles à éliminer à l’aide d’un filtre à eau. Seuls les filtres dont les pores ont un diamètre inférieur à 0,02 micron sont efficaces contre les virus. En revanche, les virus sont sensibles à la chaleur et aux désinfectants chimiques. Dans l’eau trouble, les virus se fixent généralement aux particules en suspension. Il est donc possible de les éliminer presque totalement en utilisant un filtre dont les pores sont inférieurs à 0,2 micron. Néanmoins, pour ne prendre aucun risque, il est recommandé de purifier l’eau après l’avoir filtrée.
Les protozoaires sont des animaux unicellulaires. Plus grands que des bactéries, ils sont aussi plus évolués et contamine l’eau par le biais des excréments animaux et humains. En attendant de trouver un hôte, ces parasites s’entourent d’une coque très résistante formant un kyste. C’est pourquoi il faut laisser agir les produits chimiques permettant des les éliminer parfois jusqu’à quatre heures. En revanche, ces micro-organismes étant relativement grands, l’emploi d’un micro filtre se révèle particulièrement efficace pour en débarrasser l’eau.
Ils constituent eux aussi un risque important pour la consommation de l’eau. En pénétrant dans le sol, l’eau de pluie emporte les métaux lourds naturellement présents dans la croûte terrestre jusqu’aux nappes phréatiques.
Norte organisme a tendance à stocker les métaux lourds contenus dans l’eau san parvenir à les éliminer. C’est pourquoi l’OMS a publié des directives définissant la teneur maximale en métaux lourds de l’eau de consommation. Les réseaux publics de traitement font l’objet de contrôles rigoureux en la matière. Pour débarrasser l’eau des métaux lourds qu’elle contient, il est nécessaire d’employer des techniques complexes telles que la distillation ou la floculation.
Les herbicides, les pesticides, les engrais minéraux et organiques, de même que les autres substances utilisées dans l’agriculture peuvent s’infiltrer jusqu’aux nappes phréatiques. Par conséquent, ces polluants peuvent se retrouver dans l’eau potable, si celle-ci n’est pas traitée.
Selon la nature du sol, les substances utilisées dans l’agriculture sont entraînées, dans une proportion plus ou moins importante, vers les sources d’eau de surface ou souterraines. Des traces de DDT ont même été retrouvées dans les lacs de montagne situés bien en amont des zones agricoles. Une étude a permis d’établir que ce produit avait été transporté jusqu’aux montagne par l’eau de pluie.
La plupart des produits chimiques agricoles sont d’origine organique et peuvent être donc éliminés par traitement au charbon actif.
La turbidité de l’eau est due à des particules non dissoutes, aussi appelées matières en suspension. La plupart du temps, il s’agit de sédiments sans conséquences pour la santé. Les matières en suspension servent de nutriments aux microbes et favorisent leur prolifération. Bien qu’elles ne soient généralement pas dangereuses, ces matières empêchent de purifier l’eau de manière efficace. Elles absorbent les désinfectant chimiques et interagissent avec eux, réduisant ainsi leur concentration et leur action. Les désinfectants chimiques doivent donc uniquement être utilisés avec de l’eau claire. Si l’eau est trouble, elle doit être filtrée au préalable.
Si n’importe quelle eau peut en théorie être rendue potable, la réalité n’est pas toujours si simple. Selon le contexte et en fonction du type et du degré de contamination de l’eau, différentes solutions de traitement s’offrent à vous.
Faire bouillir l’eau est une des méthodes les plus anciennes et les plus efficaces pour la stériliser. Cependant, il s’agit d’un processus long demandant le recours à une source d’énergie (bois, essence, électricité, etc.). De plus, l’ébullition permet uniquement d’éliminer les micro-organismes, sans débarrasser l’eau des substances chimiques et des matières en suspension qu’elle contient.
Enfin, tous les pathogènes n’ont pas la même sensibilité à la chaleur. Certains sont plus longs que d’autres à éliminer. Par exemple, pour éviter les risques de diarrhée du voyageur, l’eau doit bouillir pendant longtemps. Etant donné qu’il est impossible de savoir quels micro-organismes sont présents dans l’eau, mieux vaut prendre comme point de repère le temps d’ébullition nécessaire pour tuer les microbes les plus résistants. Au niveau de la mer, l’eau bout et atteint 100°C en cinq minutes à peine. A 4 000m d’altitude, son point d’ébullition n’est plus que de 86,8°C et il faut donc la faire bouillir pendant près de 20 minutes.
- Le chlore, est le produit de traitement de l’eau le plus utilisé dans le monde. Ses principaux atouts sont sa rapidité d’action, sa disponibilité, sa facilité d’emploi et ses nombreuses applications. Néanmoins, contrairement à d’autres désinfectants, son effet se dissipe avec le temps. Il ne convient donc pas pour un stockage à long terme de l’eau.
- L’iode, de la famille du chlore, a une durée de vie supérieure. L’iode a pendant longtemps été utilisée par l’armée américaine et britannique, on la retrouve donc souvent dans les pays anglosaxons sous forme de pastilles. L’un des inconvénients majeurs de ce désinfectant est qu’il donne un goût désagréable. De plus, ingérer de l’iode pendant plusieurs semaines peut entraîner une hyperactivité de glande thyroïde. Une filtration au charbon actif permet toutefois d’éliminer l’iode une fois l’eau traitée. Depuis octobre 2009, la réglementation européenne interdit l’utilisation d’iode comme solution de traitement de l’eau
- Les ions argent, sont l’une des techniques les plus anciennes pour empêcher la prolifération des bactéries. Ils mettent du temps à agir, mais sont efficaces sur le long terme, car ils empêchent toute contamination bactérienne pendant 6 mois. Les produits à base d’argent sont parfaitement adaptés au stockage de l’eau en camping-car, en bateau, en camp ou en situation d’urgence humanitaire.
- Le dioxyde de chlore, ne pouvait jusqu’à récemment être utilisé que sous la forme de gaz, lequel devait être produit par un générateur. Aujourd’hui, une simple pastille suffit. Le dioxyde de chlore possède de nombreux atouts : efficace conter tous les micro-organismes, il agit rapidement et n’est pas sensible aux variations de pH. C’est également le seul désinfectant adapté à la purification de l’eau trouble. Son seul inconvénient est son prix.
C’est un processus permettant de retenir les bactéries et les protozoaires, ce qui n’est pas le cas des produits chimiques qui détruisent simplement les germes sans en dépurer l’eau. Les micro-filtres laissent passer l’eau mais forment des barrières physiques contre les particules. Chaque système de filtration a ses avantages. Les filtres en céramiques sont faciles à nettoyer et peuvent êtres réutilisés. Très souple, la fibre de verre permet de condenser une très grande surface de filtration dans une structure plissée aux dimensions minimales, ce qui confère au filtre une excellente capacité de filtration
On retrouve dans l’eau des substances toxiques telles que des herbicides et les pesticides dans l’eau, en faibles quantités. En effet, ces derniers n’en sont éliminés que lorsque leur quantité atteint le seuil sanitaire, afin de prévenir les problèmes de santé.
Tous les polluants présents dans l’eau peuvent être éliminés à l’aide d’un filtre au charbon actif qui les fixe par absorption. Le charbon actif se présente sous la forme de granulés ou de blocs compressés. Les blocs de charbon actif sont nettement plus denses que les granulés et offrent donc une plus grande surface d’absorption. La durée de vie du filtre au charbon actif dépend de la quantité de polluants présents dans l’eau.
Les gouttes de pluie absorbent le dioxyde de carbone présent dans l’air, qui se dissout ensuite dans l’eau et se transforme en acide carbonique. Cette pluie légèrement acide s’infiltre ensuite dans la terre et dissout les minéraux contenus dans la roche tel que le magnésium ou le calcium. Ces éléments essentiels pour l’organisme humain peuvent devenir un véritable casse-tête domestique lorsqu’il se transforment en résidus calcaires.
L’échange d’ions est la solution la plus efficace pour se débarrasser du tartre ou du calcaire. C’est ce procédé qui est utilisé dans les filtres BRITA, par exemple. Le filtre contient de petites billes riches en ions sodium. En passant à travers le filtre, il se crée un échange d’ions : les ions calcium et magnésium sont retenus, et les ions sodium sont libérés. Ces filtres sont conçus pour adoucir l’eau potable traité, mais ils ne permettent pas du tout d’éliminer les bactéries. Ils doivent être changés régulièrement pour éviter toute prolifération bactérienne. Les carafes filtrantes doivent être placées au réfrigérateur, où l’obscurité et le froid empêchent la prolifération des bactéries.
La conservation est aussi une problématique importante. Les ions argent sont utilisés depuis la Rome antique pour conserver l’eau en voyage. Aujourd’hui disponibles sous la forme de pastilles ou de gouttes, ils permettent d’éviter que l’eau traitée ne soit recontaminée pendant 6 mois.
Dans de nombreux pays, l’eau du robinet contient du chlore. Ce désinfectant permet de stériliser les conduites les plus anciennes, qui peuvent représenter une source de contamination. L’inconvénient est que le chlore donne un goût désagréable à l’eau, auquel de nombreux voyageurs ne sont pas habitués. Plutôt que de se boucher le nez à chaque utilisation, il existe des solutions antichlore vendues en pharmacie. Ces produits à base de thiosulfate de sodium transforment le chlore en sel, rendant ainsi à l’eau son goût neutre.
Ce terme regroupe l’ensemble des eaux mises en bouteille et commercialisés par des entreprises. Elle doit répondre à des critères fixés par le pays où elle est vendue. Dans certains pays, l’eau conditionnée n’est pas exempte de micro-organismes.
L’eau du robinet peut être issue d’une nappe souterraine, d’une source ou d’eau de surface. Elle est parfois soumise à divers facteurs environnementaux. La réglementation permet la plupart du temps que des produits chimiques soient utilisés pour la traiter. Selon l’ancienneté des canalisations, l’eau peut contenir des traces de plomb, de cuivre et d’autres métaux.